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Jour #8 de confinement - je nage, tu nages, il nage, nous nageons, vous nagez, ils nagent …

… en plein brouillard.

Je sais pas toi, mais moi, je nage en plein brouillard. Tout se bouscule dans ma tête. Passé le choc de l’annonce du confinement. La soudaine prise de conscience des conséquences que cela allait avoir, en particulier – très égoïstement – sur moi et mon business. Tout à coup, j’ai eu une sorte de « Et maintenant, … Que vais-je faire ? ». Une envie de m’agiter, de rebondir, de trouver des solutions créatives suivie d’une inertie sans nom, dès que les angoisses prenaient le pas. Et j’ai fait le yo-yo tout le vendredi et tout le weekend, j’avoue.


Pourtant, avec les enfants, on a fait plein de trucs et on a vraiment bien rigolé. Action ou vérité (les applis iphone ne sont vraiment pas adaptées, la majeure partie des questions sont orientées sexe, cela dit, ça nous a bien fait rire … ), création d’un objet improbable, avec ce qu’on trouve et utile (j’ai gagné !! – et j’adore gagner, qu’on se le dise :D ). J’ai pu faire du sport grâces aux sessions virtuelles que le club de Krava Maga a mis en place, je me suis aéré la tête car il a fait beau et que j’habite loin de tout et que j’ai une terrasse sur laquelle sortir. What else ???


Et bien malgré tout ça, j’ai vécu une confusion sans nom…

Y’a cet indéfectible optimisme, cette force, comme l’appellent mes amis et ma famille, ce je ne sais quoi qui me rend intrinsèquement confiante. J’ai la foi. C’est plus fort que moi. Tu sais, comme ces girafes wakouwa, qui s’écroulent quand on presse sur le socle, et qui se redressent quand on lâche le socle. Ben c’est moi. Je me relève. « Ça » se fait tout seul. Le plus souvent à l’insu de mon plein gré, même !

Des fois, tsais, je voudrais dire noooon !!! Je refuse. Cette fois je me roule dans ma tristesse, ma peur, mon angoisse. Je me cache sous la couette. Fiche moi la paix !

Et bien non. C’est comme si, à l’instar de cette girafe wakouwa, j’étais moi-même sur un socle et que quelqu’un venait lâcher la pression sous le socle et « HOP ! ». Me vla debout. Ça y est ! J’ai une nouvelle idée. Une nouvelle solution ! Et puis, y’a le soleil qui brille, un oiseau qui chante, Fils Cadet qui me dit qu’il me trouve belle, une odeur de crêpes qui plane car Fille Ainée s’est mise aux fourneaux…. Et me voilà repartie.





Et, cohabitant avec cette force et cette foi : l’inconfort majeur. Je me sens mal à l’aise. Vraiment. Mes pensées sont toutes embrouillées, là, dans le cloud qui surplombe ma tête et me suit partout où je vais, quoi que je fasse. Enfin, du moins durant cette fin de semaine…








C’est aussi pour ça que je cultive soigneusement la relation et les idées créatives avec mes enfants. De tous temps, ils m’ont « sauvé » la vie. Ce sont eux, qui me ramènent à l’ici et maintenant, ce sont eux qui sont toujours parvenus à me montrer comment me connecter aux choses simples, aux rires, à la joie de petites choses comme s’émerveiller d’une chenille, d’un coucher de soleil, s’éclater à écraser des feuilles mortes ou à sauter à pieds joints dans une flaque d’eau ou d’eau gelée, à se laisser tomber en arrière dans la neige. Tu vois ? Toutes ces choses simples, ces moments, en fait, qui ne s’achètent pas et n’ont pas de prix.


Je fais en permanence l’aller-retour entre la vision micro – ma relation moi avec mon «moi-même », avec mes enfants, mes proches confinés ailleurs- et la vision macro, voire holistique – ce qu’il se passe au niveau mondial, au niveau planétaire voire le sens spirituel que tout cela doit forcément avoir. Entre autres car je ne peux pas vivre sans pouvoir donner du sens. Il y en a forcément un !



Je pense que les deux sont intimement liés. Nous faisons partie d’un tout. Et tout est dans tout. Gandhi l’a dit : « Sois le changement que tu souhaites dans le monde ».

Ce que nous vivons, c’est le « juste retour des choses » pour avoir délibérément ignoré le respect de l’équilibre de l’écosystème. Nous avons poussé le vice jusqu’à créer un monde ou la recherche du profit a mené quelqu’un, quelque part, à manger le mauvais truc ou à jouer avec le feu dans un labo de biotech et de se taire ensuite à cause de la peur de la répression. Peu importe le déclencheur, c’est le comment c’est arrivé qui est important : en se fichant royalement de l’impact de nos comportements sur notre planète. Et quand je nomme planète, je devrais dire : notre garde-manger, notre réserve d’eau et d’oxygène. Nous n’avons pas d’autre endroit où vivre….


Et donc ce weekend a été hautement introspectif pour moi. Et pour les enfants aussi. Parce que tout ce que nous vivons, dans ce confinement, nous ramène à nous-mêmes, nous oblige à affronter nos peurs, nos blessures, nos dysfonctionnements. Et je ne peux pas m’ôter de la tête que ce sont eux, très exactement, qui nous ont tous menés, à des degrés divers, à nous réfugier dans la surconsommation dans une fuite en avant sans fin, pour trouver l’apaisement que nous ne pouvions trouver qu’en les affrontant : nos démons.



Nous voilà obligés de le faire. Nous n’avons pas le choix. Le confinement va faire ressortir toutes nos compulsions, tous nos comportements compensatoires. Nous allons avoir touuuuuuuuut le temps du monde pour bien ruminer nos idées noires, nos peurs et nos blessures.


Qu’allons-nous en faire ? Parce que la clef, c’est nous. C’est « soi ».

Parce que ce n’est qu’en faisant face à nos démons, que nous retrouverons le chemin de l’apaisement et que nous pourrons nous recentrer sur l’essentiel, développer de nouveaux comportements, réévaluer nos priorités. Créer une vie - et donc un monde- plus ajusté, plus équilibré....


Chaque « démon », ou défi personnel, va se manifester à un moment ou un autre du confinement. Et je trouve judicieux de les adresser, plutôt que de se réfugier dans les mêmes comportements d’évitement qu’avant, mais version virtuelle. Shopping online, apéros à gogos, boulimie, débauche de réseaux sociaux … pour ne pas penser, ne pas ressentir.



C’est le moment c’est l’instant. Regarde au fond de toi. Saisis chaque occasion de transcender une situation, une blessure. Sois le Roseau qui, balloté par le vent, reste bien enraciné et plie, mais ne casse pas.


Tu te sens démuni.e face à ce.s défi.s ? Pas d’excuse ! Il existe une quantité de personnes qualifiées qui peuvent t’accompagner dans ton cheminement, via des sessions ou ateliers virtuels.


Moi, j’en suis, des ateliers et sessions virtuelles. Sans ça, mon ego reprend le dessus et, tel une lampe magique, s’amuse à frotter cette dernière pour faire sortir tous les mauvais génies mauvais conseilleurs.


Je veux garder le cap. Je veux arriver à traverser ça, ou mieux, me laisser traverser et en sortir grandie. Et j’aime à croire qu’une partie des habitants de cette planète se sont fait la même promesse…


Tu souhaites un accompagnement ? Je suis là pour le faire, si tu veux. J'ai des programmes adaptés à beaucoup de situations, je peux te concocter un programme sur mesure. Au menu : des sessions de coaching en virtuel, des exercices à faire durant ta journée, des pistes de réflexion, une hotline si tu pètes un câble .. On en parle ? Appelle-moi ou envoie-moi un message !!

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