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Ne cessons jamais de questionner



« La finalité de la démocratie, c’est que les gens puissent décider de leur propre vie et des choix politiques qui les conce


rnent. »

« Dans les années 1930, les règles de la propagande nazie consistaient, par exemple, à choisir des mots simples, à les répéter sans relâche, et à les associer à des émotions, des sentiments, des craintes. »

Noam chomsky – monde diplomatique d’aout 2007



Je ne me sens plus en démocratie. Et je trouve que ce qui se passe depuis l’arrivée de ce virus fait vraiment penser à la montée du nazisme.

Depuis le début de la crise du Covid, nous sommes abreuvés de messages simples, entretenant la peur et formattant notre vision.


- Orientation de l’info : Le seul moyen de vaincre le virus est le vaccin. Donc, nous confinons jusqu’à ce qu’un vaccin soit trouvé. Ensuite, nous nous faisons vacciner et tout rentre dans l’ordre, comme avant ! (Sauf qu’entretemps, des mesures ont été prises grâce à l’état d’urgence, le gouvernement s’est arrogé des facilités pour faire passer des lois en vitesse, facilités auxquelles il pourrait ne pas renoncer une fois la « normalité » revenue…)

- Matraquage de l’info : télévision, radio, panneaux d’affichages partout, sur la route, dans les commerces, le covid est partout. Sur les réseaux sociaux, si tu postes un tuc qui parle de virus ou de covid, des fenêtre pop-up apparaissent contenant une information sur les bienfaits du vaccin, du contrôle scientifique dont ce dernier fait l’objet ou de ta responsabilité de citoyen que de te faire vacciner !

- Preuves à l’appui : via des chiffres, des experts, des sources soigneusement choisis pour nourrir cette orientation particulière.

- Entretien de l’émotion de peur : Le virus est dangereux et tue. Beaucoup, beaucoup. Chiffres à l’appui. (Les chiffres ne sont pas nécessairement trafiqués mais en tous cas présentés de façon à ce que l’interprétation la plus dramatique prévale).

- Diabolisation de ceux qui ne suivent pas le chemin tracé par les gouvernements : si tu ne te fais pas vacciner, tu es un danger ! Tu ralentis le processus d’immunisation collective (qui ne peut forcément être atteint qu’au travers de la vaccination). Tu es une atteinte à la liberté des autres (Et la tienne de liberté, celle de disposer de ton corps comme tu l’entends, on en parle ? Non, bien entendu !).

- Re-entretien de la peur : si tu ne te fais pas vacciner, tu n’auras plus accès aux restaus, aux cafés, aux supermarchés, aux lieux de culture et de divertissement (Heu, l’étoile jaune, on en parle ? Parce qu’en 39 c’est ce qui est arrivé aux juifs …). Tu veux partir en vacances ? Fais-toi vacciner ! Tu veux sortir boire un verre ? Fais-toi vacciner ! Panem et circences… Attention ! Si tu ne te fais pas vacciner tu vas contaminer les autres (heu, le vaccin active tes propres défenses mais ne t’empeche pas dêtre contaminant pour les autres, hein !)

- Dédramatisation de l’obligation de se faire vacciner : Le vaccin contre la polio est bien obligatoire, lui, et tu n’as rien dit ! (Bon, déjà, la polio et le (la) covid, ce n’est pas pareil et puis surtout : on ne me demande pas mon carnet de vaccination pour prouver que je suis vaccinée pour avoir accès à un lieu ! Parlons de liberté : n’est-ce pas une atteinte à mes libertés, notamment au droit au secret médical ? A celle de faire mes choix ?)


Et tout cela me fait directement penser aux films comme : Je suis une légende, Hunger Games, Divergent, …



Des fois j’hésite même entre : ces films ont été créés comme des avertissements contre les dérives potentielles de notre société ou comme préparation des esprits à accepter l’inacceptable ? Le cerveau ayant tendance à rejeter l’inconnu, le fait de l’avoir vu dans un film permet au cerveau d’être moins dans le rejet, et ça, les publicitaires l’ont bien compris, et si les publicitaires l’ont compris, les autres aussi.


Alors, en appui de cette modeste réflexion, je pose ici un petit récap’, modeste, lui aussi, de ce que Noam Chomsky appelle « la fabrique du consentement ».


Les médias jouent un rôle vital pour endoctriner les gens à accepter une situation qui ne serait pas acceptée autrement. Tout se fait de manière subtile, par matraquage constant d’informations, la plupart basées sur la peur qu’elle génèrent.


La fabrication du consentement repose sur la connivence du pouvoir et des médias.


Comment s’y prennent-ils ?


- Lorsqu'ils rendent compte de l'actualité, les médias de masse favorisent fortement les informations qui confirment le message qu’ils souhaitent faire passer.

- La prédominance des sources officielles : les médias protègent leur image d’objectivité en tirant leur information de sources qui peuvent être présentées comme au-dessus de tout soupçon.

- Le contrôle de l’expertise : sont choisis des experts indépendants (seulement en apparence), qui viennent confirmer les informations sélectionnées. « En apparence seulement », car ceux-ci sont souvent rémunérées comme consultants, comme employés de think tanks, ou par le biais du financement de leurs recherches. En résumé : si ces experts veulent leur pognon, leur avis a intérêt à abonder dans le sens des propriétaires ou financeurs du média pour lequel ils travaillent comme consultant.

- Le filtrage de l’information : Chomsky et Herman théorisent ce mécanisme avec un « modèle de propagande » comportant cinq filtres.

  • Le premier est la dimension économique du média. En effet, les moyens permettant de couvrir ses coûts dépendent de sa taille, de son actionnariat et de son orientation lucrative. En gros, les médias les plus puissants sont ceux qui sont le plus financés, soit car ils appartiennent à des familles richissimes (à qui il faut plaire), soit via les annonces publicitaires (payées par des individus ou entreprises à qui il faut plaire). Ce qui mène au 2e filtre :

  • Ce qui mène au 2e filtre : Le poids de la publicité : un système médiatique dominé par la publicité marginalise les médias financés par leurs seules ventes et réticents à orienter leur message dans un sens favorable aux annonceurs.

  • Le troisième filtre le besoin des médias de produire des sources fiables, ce qui les oblige à s'appuyer sur les organisations gouvernementales et les grandes entreprises. Et ce qui mène à restreindre le panel de sources d’information pour les journalistes, ainsi qu’à formater le contenu de ces informations. Le journaliste ne peut donc utiliser toutes les sources, mais certaines sélectionnées.

  • Le quatrième filtre réside dans des mécanismes qui ont pour fonction de faire pression sur certains médias sortis du rang, ou sur certaines lignes éditoriales.

  • Le cinquième filtre est le filtre idéologique (comme par exemple, ici : si tu ne te fais pas vacciner, tu n’es pas un « bon » citoyen, tu ne penses pas aux autres. Ou : si tu ne te fais pas vacciner, tu prives les gens de liberté car cela prolongerait le confinement).


Le vaccin n’empêche pas d’être contaminant. Il empêche de développer les formes graves de la maladie.


L’obligation de se faire vacciner est une atteinte à la liberté fondamentale de chacun de disposer de son corps librement.


Restreindre les accès à des lieux publics est un moyen de pression.


De quel monde voulez-vous pour vous et pour vos enfants ? D’un monde de castes (ici , les vaccinés et les non vaccinés), tout comme dans Hunger Games, ou d’un monde où chacun a sa place et la même valeur ?


Si nous acceptons ce qui se passe sans broncher, que va-t-on nous imposer la prochaine fois ?


S’il suffit de nous matraquer d’infos anxiogènes durant un an pour nous imposer un contrôle supplémentaire dans nos existences en faisant passer ça pour de la « protection », a quoi allons-nous avoir droit dans les années à venir ?


Qu’en est-il de tous ces aménagements dont le gouvernement dispose qui permettent de faire passer des lois sans passer par les étapes habituelles qui constituaient des garde-fous ?


Quand allons-nous réclamer le retour à la normale du fonctionnement du gouvernement, lui aussi ?


Quand allons-nous lui retirer toutes ces facilités justifiées par le besoin de prendre des décisions rapides et de mettre en place des solutions temporaires pour protéger la population contre le virus, qui ne sont aujourd’hui plus justifiées ?


L’enjeu se résume-t-il à se faire vacciner pour pouvoir partir en vacances ?
Ou bien est-il de voir la « big picture », et de prévenir toutes les dérives qui pourraient surgir si nous acceptons tout sans questionner ?





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